Aujourd’hui, Stéphane Demazure va vous parler des différences entre interprétariat et traduction, deux notions que l’on a souvent tendance à confondre. Les métiers de la traduction sont des métiers qui sont écrits, nous rappelle Christelle Reille, Chargée de communication à l’ISIT, tandis que l’interprétation de conférence est à l’oral. La distinction est simple au départ, c’est que l’interprète va retraduire la pensée de quelqu’un d’autre à l’oral alors que le traducteur va le faire à l’écrit.
Un marché dominé par les logiciels destinés à la traduction et l’interprétariat ?
Quelles places occupent les diplômés aujourd’hui et pourquoi avoir recours à un traducteur ou un interprète ? Christelle Reille : dans tous les métiers concernant la traduction vont aller aussi bien au niveau des logiciels, on va avoir besoin de terminologues . La technologie ne remplace pas l’humain car c’est justement grâce aux diplômés qu’il va pouvoir y avoir cette technologie. Cette technologie va être faîte par des traducteurs. Elle ne peut pas exister sans traducteurs de haut niveau.Pourquoi est-il nécessaire d’être Bac+5 pour exercer dans le métier ?
Durant les trois premières années, les étudiants vont se parfaire dans leur connaissance linguistique, rappelle Stéphane Demazure. Il faut effectivement avoir un excellent niveau de langue, de français et de langues étrangères, améliorer son niveau et devenir des experts linguistiques ce qui va permettre durant le Master de se spécialiser soit vers la traduction soit vers l’interprétariat qui est un autre Master avec une spécialisation qui emmène vers tous les métiers de l’interprète à l’oral dans les grandes organisations internationales, soit en interprétation de liaison en petit comité. Les interprètes vont travailler soit en cabines soit par exemple à l’Élysée pour une conférence.Des prérequis en langue particuliers
Pour l’interprète de conférence, indépendamment du niveau de langue, un niveau de culture générale très élevé est demandé puisque la personne doit pouvoir être capable de s’exprimer sur tous les sujets auxquels elle va être confrontée soit en cabine soit lors d’une conférence internationale à l’ONU, à l’UNESCO ou autre, soit dans le cadre d’une interprétation privée. Il faut donc que la personne soit capable de par sa culture générale et ses compétences linguistiques de s’exprimer et de pouvoir retraduire la pensée de l’un et de l’autre de façon spontanée, indique Stéphane Demazure. Les diplômes requis pour ces spécialisations en interprétation de conférence vont être d’abord un bac+3 et un minimum de 12 mois passés, vécus à l’étranger, dans un des pays avec lesquels la personne souhaite travailler. Pour les masters en traduction, il faut effectivement avoir comme prérequis un bon niveau de français, un bon niveau dans les langues vivantes enseignées à l’école qui sont de façon obligatoire l’anglais, l’espagnol, l’allemand, l’italien ou le chinois dans le cas de l'ISIT.Stéphane Demazure
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